Éternel optimiste, je crois qu’il est encore possible de faire une transition vers une société plus juste pour le Vivant.
La fin du paradigme capitaliste, la crise climatique, la montée du fascisme ou encore l’accroissement des inégalités sont les défis de notre époque. C’est l’occasion de faire évoluer l’humanité vers plus... d’humanité !
Après avoir fait semblant de ne pas voir, après avoir fait preuve de déni, après avoir été en colère, j’ai accepté que le monde ne sera plus celui que j’ai connu enfant et pour lequel la société m’a préparé.
Aujourd’hui l’humanité a besoin de créer la société de demain et dès que l’on s'y intéresse, des milliers de personnes y travaillent chaque jour - et je ne vois que celle qui communiquent et arrivent à moi. La perte de repères, cette vision floue de l’avenir face aux changements qui s’opèrent, pousse les personnes perdues vers les extrêmes, provoque l’écoanxiété ou encore une vague de dépression massive chez les jeunes.
De fait, il est primordial de pousser les démarches qui s’activent pour un monde meilleur que l’actuel, qui construisent les nouveaux récits auxquels nous pouvons nous accrocher.
Je crois que tout un chacun à son rôle à jouer, dans chaque secteur d’activité.
L’aviation, la finance ou encore la fast-fashion ne disparaîtront pas du jour au lendemain et je ne crois pas à un changement rapide possible par la législation. Le manque d’ambitions des états en matière d’écologie et le manque d’éducation (qui se traduit par la peur et le refus du changement) sont autant de freins. Les changements pour plus de respect de l’environnement et des personnes doit venir de l’intérieur de la société.
Je suis convaincu que chaque structure, quelle que soit sa taille ou son statut, peut faire une différence significative en adoptant des pratiques éthiques et respectueuses de l'environnement tout en réussissant économiquement.
Je suis aussi un défenseur de l’égalité entre tous·tes. Il est d’actualité, et le sera toujours, de lutter contre le racisme, les inégalités hommes - femmes - trans. Toute personne mérite le respect, quelle que soit son orientation sexuelle, ses choix de vie et ses pensées. Je promeus le dialogue, l’empathie et la pluralité dans le monde.
C’est dans la richesse de la mixité, des échanges, que se construisent les sociétés.
La nature nous montre sans cesse que rester dans un état figé n’apporte que la désuétude.
Il n’y a pas de petit geste, d’initiative qui ne vaille pas d’être tentée.
C’est par la répétition qu’un jour l’impact se fera sentir. Pour soutenir cette idée, je vais faire référence à Rosa Parks. Elle n’était pas la première femme noire à refuser de lever dans le bus lors de la ségrégation aux États-Unis. D’autres avant elles avaient déjà commencé à faire bouger les lignes et c’était pour elle son deuxième acte de désobéissance civile. Aussi, suite à l’incident, elle s’est fait aider par sa communauté et par le jeune Martin Luther King qui mène le boycott des bus de Montgomery. Cela a été le départ d’un grand combat mené contre les discriminations. Nous devons tenter ce qui est juste pour nous.
C’est pourquoi je tiens à soutenir les acteur·trices, aujourd’hui invisibles, qui s’engagent à créer des évolutions positives dans leur secteur afin de planter les graines des normes de demain. Mon engagement est de clarifier leur message et de les aider à trouver le public qui cherche leurs services.
Aussi mon parcours m’a mené à m’intéresser aux enjeux du numérique. C’est un outil avec lequel nous devons composer et je souhaite participer à l’éducation sur les enjeux qu’il entraîne à long terme. Il s’inscrit par son omniprésence dans tous les secteurs, dans toutes les activités (professionnelles, associatives, loisirs) et devrait être utilisé en connaissance de cause.
L’écoconception est une pierre qui participe à l’élaboration d’un numérique plus sobre, qui s’engage à réduire son empreinte dans le temps.
Tout ceci est mon geste, ce à quoi je dédie mon activité. Autrement, je m’intéresse beaucoup à la sauvegarde des milieux naturels, à la gestion forestière et de comment nous pouvons nous intégrer à la nature plutôt que d’intégrer la nature à nos fonctionnements.